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 Ravier

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Ravier Feijoó

Ravier Feijoó

| DATE D'INSCRIPTION : 14/07/2017
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MessageSujet: Ravier   Ravier EmptyVen 21 Juil - 1:23

Ravier Feijoo
« Chante moi une chanson. »

surnom : Rav ou Ravi nationalité : Humm origine(s) : Humm ancien métier : Artisan Chauffage/Climatiseur/Chaudière/Serrurerie statut civil : écrire ici traits de caractère : Distant - Enjoué - Sévère - Protecteur - Débrouillard - Solitaire groupe : Nomadas avatar : écrire ici crédit(s) : écrire ici

Mots clés :#Nomade #Souriant #PasToujoursSympa


Inventaire & arme(s) de prédilection: Armes de corps à corps. Batte, dagues, etc.

ANECDOTES & MANIES : Pilleur bien dans sa peau, il passe souvent sa langue sur ses lèvres, surtout quand il tombe sur un bon butin. Le butin pouvant être aussi une jolie remarque de quelqu'un ou un joli brin de fille.
On lui a déjà proposé une place de lead dans la caravane (en co-lead) qu'il a refusé préférant aider à gérer les groupes de raid. Ce refus n'a pas été très bien vu dans le groupe, même si, au final, rien n'a été imposé à Ravier. Ce refus n'a pas été bien compris et reste difficile à cerner. Pour cet affront interne, il a eu le droit aussi, pour tester encore son endurance, à être pendu par les pieds pendant un bon bout de temps à un arbre sur une plage de la Puntarenas, suspendu au-dessus de zombies n'ayant plus que la moitié de leurs corps. Ravier s'est montré très détaché et serein - peut-être même trop - qu'on a pour l'heure suspendu la proposition.


pseudo/prénom : écrire ici âge : écrire ici région/pays : écrire ici fréquence de connexion : écrire ici où avez vous connu le forum ? écrire ici votre personnage est il un pré-lien ou un inventé ? écrire ici un dernier mot ? écrire ici
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Ravier Feijoó

Ravier Feijoó

| DATE D'INSCRIPTION : 14/07/2017
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MessageSujet: Re: Ravier   Ravier EmptyVen 21 Juil - 1:23

braaaaaaaaain !
« Raviiiieerrrrrr ! »

<350 mots minimum>

Raviiierrrr ! Qu'est-ce que tu fous bordel ?

Ravier fonçait à cheval à grand galop.
Il se faisait courser par un autre à cheval lui aussi.

Reviens putain !  

Rattrapa l'autre en plein galop, se jetant sur Ravier. Les deux hommes tombèrent par terre. Le Nomadas commença alors à tenter de maîtriser Ravier.

Qu'est-ce que tu fous ? Merde !

Ravier se débattit. Mais, bientôt, les deux hommes se calmèrent, entendant un bruit. Le Nomadas leva les yeux. Il lâcha prise alors sur Ravier. Ravier regarda lui aussi et suivit les yeux de son camarade. Tous deux virent un zombie. Mais, un zombie pas comme les autres. Ils étaient à Guanacaste, là où, les zombies parfois, ne ressemblaient pas aux autres. Merde... Répéta le Nomade.

Les deux se levèrent alors. Ils sortirent leurs armes de prédilection. Le nomade sortit son arc tandis que Ravier sortit une dague. Crois pas t'en tirer comme ça. On en reparlera plus tard. Ravier resta silencieux.

L'archet lâcha sa flèche dans un silence, le temps d'une concentration. Il visa bien le cerveau. Ravier pourtant, comme son confrère, resta aux aguets, car d'autres zombies approchèrent, et ils étaient pas beau à voir. Le nomade rechargea son arc. Tandis que, Ravier, empoigna mieux sa dague. Il avança un peu comme il laissa s'approcher un zombie, qui, clairement, avait une sale gueule, avec la bouche, agrémentée de tentacules étranges. Il chercha à les éviter, et, il planta sa dague dans son cervelet, pour le laisser tomber au sol. Entre temps, son confrère tua un autre zombie d'une flèche. De concert, Ravier se rua sur le dernier zombie du troupeau, armé de sa dague, mais ce dernier enroula ses saletés de tentacules autour de son bras, puis une autre, autour de son cou, pour le rapprocher alors de sa gueule. Une autre flèche vola. Elle sauva Ravier. Le zombie tomba à terre.

Me remercie pas surtout. Le Nomada ramassa ses flèches. Ravier le suivit du regard mais ne bougea pas. Son confère vient à lui. Alors ? Tu me causes un peu ? Tu me dis ce qui va pas ? Tu joues à quoi là ? Ça fait des heures qu'on aurait dû rentrer là. Tu veux qu'on aille jusqu'à la frontière comme ça ? Ravier ne répondit pas. Il baissa la tête puis la redressa. On y va maintenant. Non Non ? Je continue Dit-il en rangeant sa dague. Ravier. L'idée c'est juste de venir ici puis repartir. Tu cherches quoi là ? Les deux hommes croisèrent leurs regards. Ok. Ok je vois. Tu voles un de nos chevaux. On voit pour te recruter. Et toi tu cherches à, à te suicider ? C'est quoi ton problèmeJ'ai perdu mon fils. Il eut un temps de silence. Ok euh. Euh. Désolé. On a tous eu nos galères tu sais. J'étais avec un client. Le jour où. Enfin tu sais. Un client, en plus, bien chiant. Un client ? Tu faisais quoi avant ? Artisanat. Je posais une clim. Une clim ? Rigola un peu le nomade. Ouais. Il rigolèrent. Il s'est passé quoi ? Ravier ne répondit pas. Il fit un signe négatif de la tête. Il regarda de nouveau les zombies. Putain, ceux là, ils avaient vraiment une sale gueule. Faut qu'on parte d'ici Ravier. Allez. Le nomade siffla pour rappeler son cheval. Il s'avança un peu à son encontre. Heureusement, les chevaux n'avaient pas été trop loin. Le nomade reprit les les reines des chevaux. Ravier, lui, s'agenouilla pour mieux regarder ces faces de zombies vraiment pas normales. Il ne les toucha pas. Le nomade vint avec les deux chevaux. T'es un bon pilleur Ravier. Un bon casseur. Un bon support. T'es pas trop mauvais sur tous les postes qu'on te donne. T'es même très bon. T'as qu'à te dire que, j'sais pas, que t'as une nouvelle famille maintenant. Mais m'oblige pas à te le redire hein. Parce que j'aime pas trop les trucs gnangnan. Le nomade lâcha les reines du cheval. Ravier se redressa. Il prit les reines.Ouais. Ravier tira les reines de son cheval et entama la marche à pieds vers l'opposé de la frontière. Je vois. C'est ta façon de dire merci ? Tu pourrais varier un peu ton vocabulaire tu sais. Lui répondit le nomade. Qui le suivit.  

*


Ravier entra dans la pièce avec un de ses camarades. Le nomade, qui l'avait accompagné à Guanacaste par le passé, Alberto, n'était plus de ce monde. C'était un jeunot qui l'accompagnait. Lui, Ravier, avec les quelques années passées, était bien moins jeunot. Lorsque les deux entèrent cette pièce, à l’hôpital, en recherche organisée de médicaments et de vivres, avec deux groupes de raids dont leurs groupes de quatre séparé en deux, et l'autre de quatre aussi, le tout couvert par d'autres Nomadas, ils furent surpris. Ravier vit une femme, allongée sur le dos, au milieu de la pièce, avec une seringue près d'elle, un élastique un peu desserré autour de son bras. Dans la morphine, lorsqu'elle vit elle-même les deux hommes, elle se contorsionna, et entre les pleurs et les rires, dans l'euphorie, elle se mit à gémir un peu. L'autre Nomadas lança un léger coup de bras à River. T'as vu ça ? Dit-il avec un sourire carnassier. Il commença à se défroquer et à aller vers la fille. River resta silencieux. Il posa sa batte dans un coin du mur. Tandis que, toujours son pote commença à se défroquer, Ravier lui demanda On peut savoir ce que tu fous ?J'ai pas baisé depuis un bail. J'en ai pour pas longtempsRavier lâcha un sourire, accompagné du passage d'une de ses mains sur son menton, avec une lèvre mordue. Toujours, son camarade voulut commencer ses conneries. Ravier s'approcha de lui sans le prévenir. Il l'attrapa par le col et le traîna avec violence jusqu'à un mur proche et, le maintenant, le plaqua contre un mur. Ecoute moi bien gamin. Tu vas faire ce qu'on t'as dis de faire et aller prendre ces foutus médocs de l'armoire, c'est clair ?Ok. Ok Arriva-t-il à répondre. Ravier relâcha la prise. Le gars renifla. Il alla chercher les médicaments. River récupéra sa batte. Dépêche. On n'a pas qu'ça à foutre. Le hâta-t-il tout en contrôlant la porte avec sa batte. Et, dès que son camarade eut fini son package, il ouvrit déclencha la porte, sans l'ouvrir encore, puis l'ouvrit, et son pote sortit, lui derrière, le couvrant. Ravier n'adressa qu'à peine un regard à la jeune femme gisant sur le sol et qui, pourtant semblait appeler à l'aide du regard. Ils sortirent et firent une autre pièce. Comme il était prévu. Il n'avait pas de temps à perdre. Les raids devaient se faire vite. Les autres Nomadas, qui les couvraient, en hauteur de la déchue San José, plus ils attendaient, plus ils prenaient des risques, et plus alors l’hôpital et les commerces, n'étaient plus sous leur protection. Ravier et son camarade sortirent de l’hôpital. Dans un timing parfait, les deux autres sortirent d'un commerce. Ils se retrouvèrent au centre-ville, et, ils rejoignirent les leurs, puis partirent tous.  

Le soir, au feu de camp, alors que Ravier faisait une ronde autour, son tour de garde, son camarade Normadas commença à vouloir lui chercher des noises. Ravier fumait une clope. Pourquoi t'as fais ça bordel ?Fais quoi ?Tu sais très bien de quoi je parleAh ? Tu parles de tes conneries là-bas ? Ravier prit sa clope et la lâcha sur le sol. Il tira de ses lèvres une fumée. Il s'approcha du Nomadas pour ne lui parler qu'à lui et qu'on ne les entende pas tropT'allais dire quoi aux autres ? Excusez-moi les gars, on a été retardé, j'avais besoin de tirer un coup ? Ou tu voulais p't-être que je mente pour te couvrir ? Excusez-moi les gars, on a été retardé par des putains de zombies ?J'aurai eu le temps Me fais pas chier. Ravier le quitta là et poursuivit sa ronde. L'autre était un peu sur les nerfs. Ils s'entrechoquèrent un peu, annonçant, surement pour bientôt, une bagarre. Mais c'était pas le moment de se bagarrer. Pas encore.      

 
**

Tiens lui le bras.Ravier ? T'es sur de toi ? Le Nomadas prit le bras de son confrère. Il lui mit aussi, une branche en bois, enveloppée dans un tissu.Ça va aller. Et, le Nomadas donna sa hache à Ravier, qui, alors, coupa le bras du mordu. Ce dernier hurla de douleur derrière le bois et le linge. Sans rien, pour soulager sa douleur, que de serrer les dents. Il lâcha alors quelques larmes dans le coin de ses yeux. Ravier, lui, rendit la hache au Nomadas, qui, surpris, mit un temps à la récupérer. Ravier ne tremblait même pas. Le Nomade, reprenant esprit, cautérisa la plaie comme il put, avec les moyens du bord. Et, Ravier suggéra soudain On le laisse là. Amorçant un départ. Que ? Quoi ? Interrogea le Nomadas qui rejoignit Ravier. T'en connais beaucoup de nomades avec un bras en moins ?Mais...On peut le tuer. S'il le demande. L'autre Nomade crut halluciner. On peut pas faire ça. Il doit bien y avoir un moment, un truc, un truc à faire pour lui.Ah ouais ? Quoi ?On trouvera. Mettons-le sur un cheval. On rejoint la caravaneOk. Ravier, malgré un soupir qu'il lâcha, et le Nomade, portèrent alors le mordu. Hé. Ça peut ne pas marcher. Ils vont peut-être pas le garder.Il faut essayer. Ravier eut un signe négatif de la tête. Il reprit son cheval. Ce fut sur son cheval qu'ils décidèrent de prendre le mordu avec eux. L'autre Nomadas ayant les armes de longue distance que Ravier n'avait pas.    

T'as réfléchi ? A ce que tu allais proposer pour lui ? J'y réfléchis encore Ravier Comment va-t-il monter à cheval ?On a des pilleurs à pieds. Et, et il pourra peut-être y arriver avec un seul brasIl ne sera pas très rapide.
Et comment va-t-il piller ou chasser sans main ?
Il pourra. On trouveraOkay Ravier dit-il. Fort heureux, le mordu semblait inconscient. Mais, Ravier vit qu'il se réveillait un peu.Ou. Il pourrait survivre par lui-même. Ici. Là. Sur cette plage. Ou. On pourrait l'emmener, disons, un peu plus à l'abri. Dans les terres L'autre soupira et se retourna avec son cheval.Non. On le ramèneIls ne vont pas le garder.L'autre Nomadas reprit les reines, agité, de son cheval, et le hâta à se rapprocher de Ravier.Si tu n'as pas un meilleur argument que ce que tu me vends là, ils ne vont clairement pas le garder.J'y réfléchis, ok ? Tu peux pas y réfléchir toi aussi ? Mon truc c'est les contre-arguments. Facile non ? Comme attitude ? Le Nomada lui lança. Et, il reprit chemin. Ravier, alors, le suivit, sans avoir changé d'attitude, peu ébranlé par la remarque, il eut même un léger sourire, face à cette remarque bien placée. Ravier avait changé. Depuis qu'il jouait de temps en temps les intimidateurs pour les raids, il avait un peu changé et avait tendance à le jouer même en dehors des raids. Quelques minutes plus tard, et alors que, le mordu se réveilla un peu, ballotté sur le cheval.Alors ?J'y réfléchis.Ravier soupira.Okay. On en parle avec lui ? Il s'est réveillé. Le Nomade vira de nouveau les reines de son cheval et revint vers Ravier. Ils en parlèrent. Et, seul Dieu sait ce qu'il se passa là-bas, mais Ravier revint seul à la caravane. Évasif, il déclara Ils nous on quittés. Un brin protecteur. Pourquoi ? Pour qui ? Dieu seul le sait.

***

RE, GAR, DEZ, ça ! Ravier venait de fouiller un type, et il y déplia une carte, qui indiquait un itinéraire, avec Ramon en point de départ. Il la jeta par terre, l'ayant récupérée d'une poche du Salvadores, qui, alors, paniqua, le lieu de son camp, indiqué sur la carte. Alors, et si on parlait un peu ? Où sont tes petits camarades ? Tu n'es pas venu seul ici hein ? Demanda Ravier, appuyé de Nomadas, balançant sa batte, ornée de son fil de fer, devant le Salvadores. Le Salvadores, attaché et à genoux, face aux Nomadas, récupéré dans San José par des Nomadas chargés de surveiller lorsque leurs confrères procédaient à leurs pillages. Quant à Ravier, eh bien, il tenait son rôle. Ravier le pointa avec sa batte Alors ? Non, non, non je, je, je suis seul. Oh ? Serait-ce un mensonge ? Ce n'est pas bien de mentir tu sais. Peut-être que tu ne nous prends pas au sérieux ? Tu ne nous prends pas au sérieux ? Si, si si si. Le Salvadores priait en lui pour que personne n'ait l'idée de regarder la carte. Il pensait à son groupe. Cela lui donna un peu de force. Mais, la pression était là. Il ferma les yeux. Il stressa. Laissez-moi partir. Je, je vous en prie. Je, je partirai. ]b]Oh, j'aimerai, j'aimerai bien. Mais, vois-tu, on ne te laissera pas partir tant qu'on ne sera pas où sont tes petits copains. Alors ? Insista-t-il sur la fin de sa phrase d'un air intransigeant. Et, en le pointant de nouveau de sa batte. Le Salvadores était en sueur. A bout. Et puis, au final, des coups de feu retentirent. Ravier releva se batte. Les autres Nomadas se mirent en alerte. Quant au Salvadores, il pensa à son groupe. Ravier regarda le Savaldores d'un air noir. Il le prit par le col et le traîna. [b]Lève-toi. Lui ordonna-t-il. Le Savaldores se leva. Le groupe de Nomadas se rendit aux hostilités avec leurs otages. Face à face, des Nomadas et des Salvadores, mais, l'un comme l'autre groupe, savaient-ils à quels groupes ils appartenaient ? Un Nomadas, du groupe de Ravier, car certains Nomadas avaient des armes à feu, tira en l'air pour calmer le jeu. Les deux groupe se calmèrent. Ravier, lui, tenant son otage, le poussa un peu, comme pour le montrer. Allons allons. Calmons-nous. Nous avons quelque chose qui vous appartient. Et, vous, vous avez quelque chose qui nous appartient. Ravier pointa là du regard le butin des Salvadores. Celui qui, vraisemblablement, était le chef du groupe, hésita, et, au final, osa quelques pas vers Ravier et l'otage pour déposer son sac, devant l'otage, mais, garda son arme à feu. Alors, de même, les autres Salvadores posèrent leurs sacs, suivant leur chef. Et vos armes. Ordonna Ravier. On en a besoin pour se défendre. Commença à négocier le chef du groupe de raid des Salvadores. Oh, vous n'avez pas besoin de tout ça pour vous défendre. Répondit Ravier. Vos armes. Le chef hésita encore. Il avait une colère en lui. Il hocha de la tête. Il posa son arme. Parmi les Salvadores, certains hésitèrent, et certains posèrent leurs armes, et au final, ceux qui hésitèrent, posèrent aussi leurs armes avec colère. Relâchez le. Les Nomadas récupèrent toutes les possessions mises au sol par les Salvadores en faisant attention en s'approchant de ces derniers. En réalité, pas même les Nomadas ne savaient si Ravier allait tenir sa parole. Ils pensaient même que ce dernier ne tiendrait pas sa parole. Pourtant, Ravier relâcha son otage, et le poussa, un peu avec violence, vers le chef du groupe.  Allez. Déguerpissez les agneaux. Avant qu'on ait une subite envie de vous faire danser. Lança Ravier dans un sourire. Typique de Ravier. Complice ? Charmeur ? Insolent ? Sadique ? Difficile de définir la teneur de ce sourire. Et les Nomadas repartirent. Ce jour là, Ravier leadait plus ou moins le groupe de raid, à l'origine, jouant plutôt son rôle d'intimidateur.

******

Ce jour là, Ravier, à cheval au pas, explorait Guanacaste. Pourquoi Guanacaste ? C'était une époque où Ravier n'était pas encore Nomadas. Il venait de voler un cheval et avait voyagé jusqu'à Guanacaste, s'enfuyant des Nomadas.

Sonné par la chaleur, dans vapes par le manque de vivre, il vaguait et divaguait. Il venait de réussir à monter un cheval sauvage. Ce dernier l'avait peut-être fatigué plus que de raison. On avait l'impression qu'il se laissait porter. Pour autant, il arrivait à garder contrôle à l'animal. Et, sur un chemin en terre, petit à petit, son corps de balança vers l'avant, lui, résistant tant bien que mal. Il progressa ainsi jusqu'à un camp. Il portait un casque de moto. il l'avait déniché et le portait pour se protéger, ayant rencontré des humains avec des armes à feu. Il portait aussi un cuir. Il appréciait son cuir. Il se disait peut être que ça amortissait les morsures de zombies. Sa tête, devenait trop lourde, avec le casque de moto. Mais il le garda. Il s'arrêta devant un camp où on le pointa de fusils. Il s'arrêta. Halte là ! On lui ordonna. Alors, il s'arrêta. Il prit sa tête. Au final, il détacha le casque de son visage et, le laissa tomber sur le sol. Et, comme dans le geste, en même temps, il tomba du cheval. Aussi, les hommes armés se regardèrent, et finirent par sortir de leur camp. L'un d'entre eux, son arme en dos, avança plus que les autres, qui, garda en joug Ravier.

Lève toi. Ordonna le type à l'arme dans le dos à Ravier. Mais, Ravier ne bougea pas. Le type alors, s'approcha un peu plus, observa, puis, s'agenouilla. Il examina l'homme à ses pieds. Il semblait inconscient. Le type se releva. On le rentre à l'intérieur. On l'emmène à l'infirmerie. Le type regarda le cheval. On rentre le cheval aussi. Tout le monde s'activa. Ravier, emmené, ne se réveilla que plus tard, dans une infirmerie de fortune. Il resta silencieux à son réveil. Attaché, il secoua ses poignets, avec survie et violence.

Réveillé ?Pourquoi je suis attaché bordel ? Où je suis ? Le type qui avait ordonné de ramener Ravier s'avança. Vous êtes à Libéria. On vous a soigné. C'est la procédure. Désigna-t-il les attaches avec une main tenant un fusil d'assaut. Ravier put remarquer qu'il y avait une autre personne armée dans la pièce. Comment vous vous sentez ? Demanda le type armé.
Ça va. Je crois. Répondit Ravier.[/b]On vous a gardé votre cheval. Il va bien aussi. Ravier croisa son regard. Il y avait plus de méfiance dans le regard de Ravier que le regard de ce type. Mais, pour autant, il y avait aussi, disons que, Ravier se disait que, le type en face de lui, avait de l'expérience. Son regard paraissait comme avoir traversé des trucs. On va vous garder encore attaché et vous poser quelques questions.Bah voyons. Pourquoi ça ne m'étonne pas.Juste quelques questions. D’où venez-vous ? Pas votre origine. Mais d'où vous venez jusqu'ici. PuntarenasOk. C'est là-bas que vous avez eu votre cheval ? Ouais.Bien. Encore quelques questions. Combien de zombies avez-vous tué ? J'ai pas compté. Le type armé regarda l'autre type armé. Et combien d'humains? Il eut un silence. C'est quoi vos questions sérieux ? Vous savez comment c'est dehors ? On se le demande. On veut juste savoir combien. Aucun.[/b]Vraiment ? Les deux types armées se regardèrent. Pourquoi me poser des questions si c'est pour remettre en question mes réponses ? Ouais. Aucun. Ok. Moi c'est Miguel. Lui Julio. Et Maya. Désigna-t-il pour finir l'infirmière. Je vais m'absenter. Julio va rester.La procédure j'imagine ?Ouais. Si tu as soif ou faim, demande à Maya. Je repasse plus tard. Miguel salua Julio.J'imagine que ça doit être stressant. Mais essaye d'être moins... plus souple dans tes réponses. Ravier croisa de nouveau le regard de Miguel. Ok. On se tutoie maintenant ? Miguel soupira un peu. Mais, il hocha la tête à l'affirmatif. Quel est ton nom ? Ravier Il quitta la pièce. il alla seul Dieu sait où. Ravier croisa le regard de Julio. Julio hein ? Et toi ? Ça va ?Julio hôcha la tête au négatif.Ah ? Ca va pas ? Je ne suis pas autorisé à te parler.Je vois. Super. Ravier attendit un certain temps. Et puis, en fin de compte Miguel revint, accompagné par un autre type, qui lança un regard sur Ravier. Je suis le chef de Libéria. Nous allons te détacher. Miguel, que tu connais déjà, s'en porte garant. Tu restera sa surveillance ici le temps de guérir et de reprendre des forces. Nous avons des règles ici. Des façons de faire. Il faudra les respecter. Cela te pose-t-il problème Ravier ? Non.Non ? Tu ne me demandes même pas quelles sont telles ? Non.Hum. Eh bien, quel homme étrange Miguel. Es-tu sûr de toi ?OuiTrès bien. a plus tard Ravier. Miguel. Salua-t-il. Le chef repartit. Julio, aussi, repartit. Miguel resta. Maya détacha Ravier.

Miguel s'assit près de Ravier. A cette époque, Ravier était loin de se douter que Miguel aura été la personne auquel il se confia le plus. Ravier passa quelques jours à Libéra. Il observa. Miguel lui expliqua certaines choses. Ravier posa des questions à Miguel. Mais, toujours, Miguel sentait Ravier hésitant. Il n'arriva jamais à savoir si Ravier était intéressé à rester à Libéria. Il prêta main forte, pour payer ce qu'il devait à Libéria, et travailla bien. Mais Miguel n'arrivait pas à savoir si Ravier partirait dès qu'il aurait payé sa dette ou resterait. Quel est le problème Ravier ? Lui demanda alors un jour Miguel. C'est plutôt bien ici non ? Je crois même que tu plais pas mal à Maya Miguel tenta d'aider Ravier à se projeter dans une vie à Libéria. C'est pas mon truc.   On ne peut pas vivre seul Ravier.Je sais.Alors ? Quel est le problème ? Ravier baissa la tête et revint du regard à Miguel. C'était, quelque chose qu'il n'avait pas envie d'avouer, mais qu'il devait bien dire à Miguel pour le convaincre.J'ai besoin de violence. Miguel eut du mal à entendre ça. Il eut des gestes de tête. De violence ? J'ai besoin qu'il m'arrive des trucs.Qu'est-ce que tu ? Je ne comprends pas.C'est ce que je mérite.Combien d'humains tu as tué ?AucunAlors...Mais j'en ai sauvé aucun non plus Miguel. Miguel resta silencieux. C'est pas mon truc. Je suis mauvais à ça. Miguel eut de nouveau des gestes de tête dans l’incompréhension. Il ne voulait pas s'avouer qu'il aurait pu se tromper autant sur quelqu'un. Tu te trompes. J'me connais mieux qu'toi quand même. Tu crois pas ? Miguel le regarda. Il soupira. Comme tu voudras Ravier. Si tu changes d'avis...Je ne changerai pas d'avis. Miguel partit. Il avait besoin de s'aérer l'esprit. Toujours, persuadé, que Ravier se trompait. Ravier le laissa partir. Ravier ne resta pas. Il décida de partir aussitôt sa dette réglée. Sur le départ, Miguel salua Ravier. Il lui donna de quoi survivre pour quelques jours sur sa propre part. On rendit le cheval à Ravier. Miguel respecta le choix de Ravier. Il ne le comprit pas tout à fait mais il le respecta. Il ne put s'empêcher de dire, en lui tapotant l'épaule, qu'il se trompait, et qu'il était persuadé qu'il pouvait prendre soin des autres. Ravier le laissa dire mais ne le croyait pas. Mais, il respecta sa parole. Il acquiesça à moitié alors ne voulant pas le contredire. Aussi, chacun sut en lui qu'il perdit un bon ami. Et ce, à jamais, puisque, plus tard, Libéra chuta et Miguel aussi.  

Lorsque Ravier repartit de Libéria, au fur et à mesure de son périple, il recroisa des Nomadas qui l'attrapèrent et le tabassèrent, histoire de le punir de son vol de cheval. Il eut ainsi ce qu'il voulut. Il lui arriva un truc. Il eut sa vie de violence.

On l’emmena. Alberto était présent. On avait mis un linge sur le visage de Ravier. On lui avait défait devant des Nomadas. Il s'agissait d'un groupe de raid. Alberto en avait le lead. Ravier, tabassé, cracha un peu de sang. Il ne semblait pas pour autant stresser. Alberto décida de le prendre avec lui. Il lui apprit à devenir un Nomadas. Mais, avant, avant, il lui imposa quelque chose pour le tester. On savait Alberto exigeant. Il ordonna à Ravier de tuer. Il donna un couteau et lui ordonna de tuer. Il lui ordonna de tuer son cheval. Voilà plusieurs jours que Ravier n'avait que son cheval comme unique compagnon. Pour un solitaire, un animal comptait parfois beaucoup plus qu'un humain. Alberto l'avait-il soupçonné ? Voulait-il déjà tester le futur Nomadas qu'il comptait former ? Les Nomadas restèrent interloqués par l'ordre d'Alberto. Eux-même auraient-ils réussi ce bizutage ? Alberto imposa la plus dure épreuve que Ravier eut à remplir. Ravier le regarda d'ailleurs d'un regard plus troublé qu'Alberto ne revit jamais chez lui. Ravier regarda la lame. Il baissa la tête. Il eut des gestes de tête négatif. Il ne voulait pas. Il craquait. Jamais Alberto le revit comme cela. Mais, ce jour là, il le vit. Alberto l'attrapa au col. Le secoua un peu. Il fit appel à sa dureté d'esprit qu'il semblait avoir vu chez lui. Il tenta de le réveiller par la violence. Tu vas le faire. Lui souffla-t-il. C'est sa vie ou la tienne.

Pourquoi lui imposer ça ? Pour qu'il s'intéresse enfin aux hommes ? Pour qu'il devienne un Nomadas qui ne se soucie pas que de son cheval ? Pour voir s'il serait capable de tuer son propre et unique compagnon pour les Nomadas ?

Alberto ne donna jamais ses raisons. Ravier tua son propre cheval. Il devint un Nomadas ainsi. Depuis, avait-il tué des humains ? Bonne question. Il faudrait la lui poser de nouveau. Probablement.      

****


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