La Terre Blanche et Libéria † Baptisée "terre blanche" en raison de ses anciennes maisons en briques blanches d'argiles et de pailles, la région n’accueille plus désormais que des villes et villages fantômes dont Libéria. Libéria fut la première ville humaine fortifiée du Costa Rica après l'invasion zombie mais cette dernière a été démantelé dans des circonstances encore mystérieuses. Région située près d'Alajuela, les Salvadores ont imposé leur version de l'histoire : Libéria aurait chuté sous le joug d'une horde de zombies. La région ne témoigne peut-être pas de cette vérité comme elle en témoigne peut-être. Peu blanche dans sa flore, les paysages sont verdoyants. Mais elle respire la froideur par la désertification humaine même si des groupes peuvent tenter d'y survivre à leurs risques et périls. La zone est la plus dangereuse du Costa Rica. Les Salvadores quant à eux l'évitent et défendent leurs survivants de s'y aventurer. Province frontalière avec le Nicaragua, certains parlent de marcheurs blancs qui viendraient du Nord, des zombies qui seraient plus dangereux que les autres zombies du Costa Rica.

Les Terres des Manguiers et des Salvadores † Province de fleuves, d'arbres fruitiers et des volcans Poás et Arenal, Alajuela est à la frontière Nord de San José. A la frontière même se trouve l'aéroport Juan Santamaria où des tentatives d'opérations militaires ont eu lieu par le passé, avec les vestiges d'un camp militaire sur place. C'est dans cette région un peu plus loin dans les terres et vers le Nord que se sont installés les Salvadores, dans une ville fortifiée, Ramón, qu'ils ont fondé sur l'ancienne ville San Ramón. Les anciens parcs nationaux et ses terres fertiles en café, sucre de cannes, riz, haricots, maïs et fruits et légumes, ainsi que ses anciens élevages d'abeilles, volailles, porcs et bovins de la région, prouvent, et les Salvadores en sont convaincus, qu'il est envisageable de rebâtir une cité malgré l’apocalypse.

La capitale déchue † Entourée de montagnes et de volcans, San José est la capitale du Costa Rica déchue par la vague zombie. Quelques fleuves, plus ou moins purs, parcourent ce qu'il reste de la ville. Son ancienne devise, Ad melioram, "Au mieux", "Vers le progrès", flotte encore dans les esprits des survivants. La cité est la plus pillée du Costa Rica. Elle a déjà été pillée de ses bijoux, de son or et de sa collection de jade, et il ne reste plus rien de ses musées hormis le musée d'art costaricien, même si, d'après des rumeurs, des trésors sont encore à dénicher. Les édifices religieux ont tenu face aux zombies et raids, avec sa cathédrale et ses deux églises. En son centre-ville, le commissariat, les armureries, les commerces et l'hôpital sont souvent les cibles de raids, moins les écoles et les théâtres. Son aéroport est encore la cible de raids pour les pièces mécaniques de ses infrastructures et les vivres de ses commerces, etc. Ses champs, anciennes plantations de café, canne à sucre, tabac, haricots et fruits, sont dévastés, la nature ayant repris le dessus.

La Terre disputée Barva † Région carrefour située entre Alajuela et Limon et au Nord de San José, Heredia est la plus petite des provinces du Costa Rica. Elle est animée du volcan Barva, lui-même entouré de mythes. La légende raconte qu'il existerait un lac au sommet du volcan dans lequel une église y aurait été engloutie. Ce n'est pas le seul mythe de cette province. Fertile pour les citronniers, on raconte aussi que les Epicurios auraient trouvé leur citronnier dans cette région. Tout aussi fluvial que les autres régions, ses forêts et ses cascades, avec l'humidité, sont parfois embrumées par les eaux autant que par les nuages lorsqu'ils sont bas. La province est cultivable en café, maïs, fruits, haricots, canne à sucre, gingembre et palmiers, et offre de potentiels espaces d'élevages animaliers. Cependant, zone tampon entre deux groupes rivaux, elle est surtout le théâtre de règlements de potentiels comptes.

La Terre des Brumes † Les anciennes villes de cette province furent baptisées "villes des brumes" à cause de l'altitude un peu plus haute et du climat froid par conséquent de la région. Cartago est située entre San José et Limón. Pour autant, l'on n'est pas contraint de traverser cette région pour rejoindre San José de Limón, puisque Limón a une frontière avec la ville déchue au Sud. Aussi, la région de Cartago est quelque peu délaissée, alors que le détour peut valoir le coup pour éviter le Sud et ainsi les Nómadas. Souvent affectée par des séismes, à cause de l’activité du volcan Irazú, cette région est assez inhospitalière, surtout que les secousses volcaniques provoquent parfois des crues du fleuve Río Reventado. Cette province de plaines et de vallées compte toutefois d'anciennes usines hydroélectriques, désaffectées pour l'heure, mais promesse de retrouver peut-être des énergies un jour, et qui plus est, renouvelables et autonomes. Après tout, ces usines sont restées en place et n'attendent qu'une remise en service avec, peut-être pour certaines, une remise en état. Elles sont en revanche très probablement infestées de zombies pour s'être arrêtées du jour au lendemain.

Les Terres du citronnier et des Epicueros † Cette province côtière, qui longe la paradisiaque Mer des Caraïbes, est contrôlée par les Epicueros. Ces derniers ont fondé leur quartier général, Pequena Limon, sur l'ancien port Puerto Limón, dans un hôtel de luxe et ses infrastructures environnantes. Afin de l'inaugurer, les Epicueros ont replanté un citronnier, un arbre rare au Costa Rica, sur leur paquebot. Symbole d'espoir, de rareté et de vie éphémère, à la fois fruitée et amère, le citronnier incarne à lui seul toute la philosophie de vie des Epicueros. Les fleuves et surtout les plages enivrantes s’étendent à perte de vue. La pêche y est largement praticable. Tropicale, la région tend à ralentir la progression d'humains comme de zombies. En revanche, cette géographie permet peu de plantations. Les Epicueros eux-mêmes sont amenés à planter leurs drogues dans d'autres régions voisines.

Terre des Chevaux sauvages † Province la plus vaste du Costa Rica, celle-ci longe l'océan Pacifique, à l'opposée des terres des Epicueros, au Sud de leurs terres Limon, au Sud de San José et au Sud d'Alajuela, la province des Salvadores, et de Guanacaste. Aussi, cette terre est appréciée des Nómadas même si ces derniers n'ont pas de terres et décrètent survivre sur l'ensemble du Costa Rica. Toutefois, ils ne peuvent pas nier que la province est idéalement située, permettant d'accéder à de nombreuses autres provinces, sans compter sa proximité avec San José pour mener des raids avec efficacité. Province vaste, les Nómadas l'apprécient aussi pour leurs chevaux, car c'est dans cette région que ces animaux, venus du Nord, ont migré et se sont installés et répandus. La région a alors été rebaptisée "terre des chevaux sauvages" et tous survivants peuvent espérer en croiser. Cependant, certains disent qu'il faut éviter les chevaux si l'on veut éviter de contrarier un Nómadas. Les plages de la région, plus sauvages que paradisiaques, mais tout aussi belles que toutes les plages du Pacifique, offrent de belles étendues, moins clémentes que la Mer des Caraïbes, mais avec des opportunités de pêche. Les plantations sont largement sous-évaluées alors que la province offre de nombreux avantages, grâce au climat du Pacifique, pour y planter du riz, des ananas, des bananes, de la canne à sucre, des haricots, du tabac et du maïs. Dans l'ensemble, la Puntarenas est une terre sauvage, sous-exploitée par l'homme, mais cela s'explique peut-être par la présence soutenue des Nómadas et par ses larges étendues profitables aux zombies et leurs progressions.